La tentative de s'effacer des réseaux sociaux

N'est pas aussi facile qu'il y paraît

Comme l'écrit José Andrés Ochoa pour prensalibre.com, se retirer des réseaux sociaux n'est pas aussi facile qu'il y paraît. 
Bien que la crise de Cambridge Analytica ait été une raison suffisante pour repenser notre présence sociale sur Internet, j'ai considéré que les données que je rends publiques sont suffisamment réfléchies pour ne pas compromettre ma vie privée. 
Cependant, ce que je fais, c'est perdre du temps.  Quand j'essaie de lire, éditer une vidéo ou une photo ou même quand je veux regarder un film, c'est juste une question de cinq minutes pour ouvrir à nouveau un onglet et taper l'adresse (déjà mémorisée) d'un réseau social.  Ou, à partir du téléphone, et recharger l'application pour voir le dernier, comme si en cinq minutes les choses avaient trop changé. 

J'ai ensuite entrepris la tâche d'accéder aux parties les plus distantes de la configuration des trois plateformes où je suis le plus distrait : Facebook, Twitter et Instagram.  J'ai essayé d'être modéré et de ne pas me retirer de YouTube et, pour le travail, j'ai aussi tenu le compte professionnel.  Mais c'était presque impossible.  

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Les applications 

J'ai pensé qu'il était essentiel et prioritaire de supprimer les applications du téléphone.  Simple.  D'une certaine manière, c'était efficace, car en déverrouillant l'appareil et en essayant de se connecter à un compte, l'absence de l'icône me rappelait mon but : la déconnexion sociale.  

Mais le premier problème est venu.  Par commodité, plusieurs de mes comptes sur différents sites ont été créés en fonction de mon profil Facebook.  Par conséquent, lorsque j'ai essayé d'éviter le trafic et de consulter Waze, j'ai remarqué que mes dossiers, mes adresses et mes préférences étaient dans le compte que j'avais créé sur le réseau de Mark Zuckerberg.  Première erreur, quelque chose que j'ai aussi fait avec Spotify. 

La même chose s'est produite avec Goodreads, un site de partage d'avis et de progrès de lecture, que je ne consulte pas si souvent mais qui garde des détails pertinents.  

A cela s'ajoute le fait que, pour le travail, la consultation d'un compte institutionnel ou d'un profil d'artiste dépend parfois, pratiquement, de la consultation de "son" Facebook.  Pour éviter toute frustration, j'ai réactivé mon compte deux jours après la fermeture. 

Les histoires 

Si vous songez à quitter les réseaux sociaux, peut-être instagram est l'un des plus simples.  Sans être brusque, j'ai choisi de ne pas désactiver le compte et de ne le consulter que pour voir les photos du site.  

D'une certaine manière, c'était efficace parce que ce qui me prenait le plus de temps dans ce réseau social, ce sont les histoires, l'option de regarder des vidéos ou des photos de chacun des comptes, une pratique clairement copiée de Snapchat (qui, heureusement, n'était pas facile pour moi de prendre mes distances, car la plupart de mes contacts ont abandonné pour la commodité de l'Instagram). 

En outre, l'affichage des histoires sur le Web est tortueux, poussant la RAM de l'ordinateur à la limite, en particulier si elle est faite à partir de Google Chrome.  L'avantage est, d'autre part, qu'en étant seulement capable de visualiser discrètement les histoires et de naviguer parmi les photos, en double-cliquant sur celles que vous aimez, il est impossible de télécharger des photos.  Cela limite l'obsession de publier du contenu et, pire encore, d'être constamment à l'affût pour voir "J'aime" et les commentaires. 

Ce qui m'a amené à me demander à quel point je peux dépendre de l'approbation sociale, et si mes photos ou mes histoires sont bien accueillies, qu'elles soient populaires ou non.  Sans l'application d'Instagram, en partie, cette pression est relâchée.  

Twitter oui, mais....  

Le réseau social dont il était le plus facile de se débarrasser était Twitter.  Une fois désactivée, l'application est obsolète et il ne reste plus qu'à ignorer l'impulsion de "faire défiler" les publications. 

Il y a quelques mois, j'ai perdu l'envie de tweeter tant de choses.  Tout comme Instagram, sans contenu à publier, je me désintéresse du retuit et du " comme ".  

Pourtant, le seul réseau social que j'aime vraiment et que je trouve utile est peut-être Twitter.  Je n'ai pas le temps d'entendre des nouvelles ou de l'information pertinente, et la diversité des opinions me semble pertinente.  
Le trafic, la situation politique, les résultats sportifs, les vidéos... Sur Twitter je trouve un outil précieux.  Donc, même si je peux me détacher facilement, je me sens confiant de pouvoir y retourner.  Ou peut-être que ça devrait être une leçon de se passer de la chronologie une fois pour toutes et de compter sur d'autres outils pour vous tenir au courant.  

Ma brève expérience d'une semaine m'a montré à quel point je peux devenir dépendant des réseaux sociaux, à quel point il est pratique de les avoir et à quel point il est difficile de s'en éloigner.  Peut-être qu'un téléphone sans connexion Internet est idéal, mais pour l'instant, je vais essayer de m'abstenir de déverrouiller le téléphone autant.  Et faites plus attention aux films de Netflix.  Au moins pendant plus de 10 minutes continues.  

En essayant de trouver des réponses sur la façon de supprimer nos réseaux sociaux, nous laissons le lien vers ce site où vous trouverez les étapes détaillées.